La franc-maçonnerie n'imposerait aucun « principe » mais viserait plutôt à rassembler, au-delà des frontières des diverses religions et visions du monde, des hommes de bonne volonté, sur la base de valeurs humanistes compréhensibles et acceptables par tous. Elle constituerait un élément de cohésion pour tous ceux qui croient en l'Architecte de l'univers et qui se sentent engagés à l'égard de ces orientations morales fondamentales qui sont définies, par exemple, dans le Décalogue.
Elle n'éloignerait personne de sa religion mais constituerait au contraire une incitation à y adhérer davantage. Qu'en est-il vraiment ? La foi chrétienne est-elle conciliable avec la franc-maçonnerie ? Quelle est la position de l'Église catholique vis-à-vis de ces courants ?
Il est né à Saint-Étienne (Loire) en 1952. Ordonné prêtre en 1984 à Notre-Dame de Paris, puis évêque de Fréjus-Toulon en 2000, il est docteur en économie fiscale, licencié en théologie et diplômé en droit canonique. Il a été nommé membre du Synode sur la nouvelle évangélisation par Benoît XVI en 2012 et consulteur du Conseil pontifical pour les laïcs par le pape François en 2014.