La rencontre spirituelle et littéraire de deux géants Georges Bernanos et Saint Dominique, convaincus qu'il n'est d'autre raison de vivre que d'apporter le feu au monde.
Né vers 1170 en Espagne, Dominique Nuñez de Guzman meurt le 6 août 1221 à Bologne, en Italie, après avoir traversé la France. C'est là où, sautant les âges, avec son talent de médium mystique, le romancier Georges Bernanos le rattrape.
Le voilà qui dresse la fresque biographique du fondateur des Dominicains qui a révolutionné la spiritualité, embrasé l'Université, intimidé les princes, sermonné les papes, façonné l'Europe et réformé l'Église. Mais l'écrivain, avant tout, se penche sur l'agonisant pour recueillir, par-delà les codes convenus de l'hagiographie, son ultime confession. Celle qu'il doit à ses frères, à ses soeurs et, en premier lieu, à Dieu.
Cette publication anniversaire est accompagnée d'une préface et d'une postface de deux dominicains contemporains : respectivement Gérard Timoner III, Maître de l'Ordre, et Nicolas Tixier, Provincial de France.
Romancier, journaliste et pamphlétaire, Georges Bernanos, né en 1888 à Paris, dénonça violemment la tentation des fascismes. Exilé au Brésil pendant la guerre, il rentre en France à la Libération et meurt en 1948. Durant sa vie, il s'essaye à tous les styles : romans, essais, nouvelles et même théâtre. Il publie Vie de Saint Dominique en 1928 chez l'éditeur d'art La Tour d'Ivoire : le plus méconnu de ses textes restera aussi celui qu'il jugera le plus intime et le plus essentiel.