Présentation
« L'injustice, mieux vaut la subir que la commettre. Mais mieux vaut parfois la combattre que la subir. »
Par ces propos, l'auteur renvoie à deux réactions, qui paraissent opposées, face à une loi injuste : Socrate, injustement condamné, boit la ciguë afin de ne pas désobéir à l'ordre établi ; Antigone désobéit à une loi injuste, entraînant sa propre condamnation par le pouvoir en place.
Cet essai développe donc la question de l'obligation morale face à une loi injuste en manifestant les liens étroits entre conscience, justice, loi et obéissance.
Dans un contexte où de plus en plus de lois s'opposent à la conscience, que ce soit au niveau de la bioéthique ou de la famille et du mariage, il devient urgent de savoir à quel moment l'objection de conscience doit laisser place à la désobéissance civile, à quel moment passer de « l'alerte Socrate » à « l'alerte Antigone ».
Cet essai de philosophie morale, issu de la pensée thomiste, est destiné à tous les veilleurs de l'intelligence, à toutes les sentinelles de la conscience et à tous les défenseurs de la famille et du mariage, tels les citoyens de « La Manif Pour Tous ».