Présentation
Nombreux sont les fidèles qui, de nos jours, désirent pouvoir prier la Sainte Vierge sous la forme d'un office quotidien, mais ne savent comment s'y prendre. Le Petit Office de la Sainte Vierge est l'une des formes les plus traditionnelles de la dévotion à Marie, en même temps qu'un des exercices de piété les plus riches de substance.
D'usage courant depuis le XIe siècle, le Petit Office de la Sainte Vierge est cependant tombé en désuétude dès la fin du Concile Vatican II. À ce jour, il ne fait plus partie des prières officielles de l'Église. Toutefois, persuadés que la récitation de cet office est une dévotion très vénérable en l'honneur de la Sainte Mère de Dieu, nous avons voulu le rééditer dans sa forme amplifiée, telle que l'on pouvait se la procurer en 1959.
Le Petit Office de la Sainte Vierge comprend les mêmes éléments que l'office canonial célébré chaque jour dans l'Église par les clercs et les religieux. Toutefois, ce petit Office ne varie pas de jour en jour, sauf les Matines, qui y sont notablement abrégées : L'office se divise donc en Heures ; il est conçu comme une sanctification du temps, une offrande
incessante de notre vie.
Les heures plus favorables à la prière sont d'abord celles de la nuit : l'office prend alors la forme d'une veillée, qui s'ouvre le soir avec les Vêpres, se poursuit avec les Nocturnes (Matines) et s'achève au lever du jour avec les Laudes.
Durant la journée, les Heures de Tierce, Sexte et None, marquent comme de courtes haltes vers neuf heures, midi et trois heures de l'après-midi. Prime et Complies sont respectivement des prières avant le travail du jour et avant le repos de la nuit.
Par ailleurs, on a scindé cet ouvrage en deux parties complémentaires : D'abord, le « Propre du temps », dans lequel on trouvera pour chaque temps liturgique la manière de réciter les Heures de l'office des jours appelés « féries », jours où l'on ne célèbre pas de fête. Pour plus de commodité, les psaumes qui constituent la partie fixe de ce « Propre du temps », ont été joints à chaque fois aux textes variables. Ainsi, on obtient en fonction de l'époque de l'année liturgique un fascicule indépendant.
Vient ensuite le « Propre des fêtes », qui recense les modifications apportées à la récitation de l'office lors de la célébration d'une fête, qu'elle soit du « Temporal » ou du « Sanctoral ». On suit alors l'office de la férie, modifié des seules particularités indiquées.