Présentation
Le deuil anté-natal est une expérience traumatisante, mais particulière car c'est le deuil d'un enfant inconnu. Quelle place peut-on alors lui donner dans la famille ?
Un deuil familial avec toutes les conséquences que cela implique.
Cependant, même très entourée, la maman qui vit cela fait l'expérience d'une profonde solitude, certes ontologique mais incontournable dans la souffrance. De plus, le temps du deuil est long, ce qui est assez déconcertant quand on vit dans une société où tout va très vite.
Se posent alors toutes les questions de la relation aux autres, de la dépression, de l'oubli, mais aussi de la poursuite de l'existence et de la joie.
Bien que l'on en parle davantage aujourd'hui, la perte d'un enfant est, en raison des progrès de la médecine, une expérience - heureusement - plutôt rare. De plus, la mort est une réalité gommée par notre société, même chez les catholiques pratiquants. C'est pourquoi la douleur du deuil peut laisser les parents et l'entourage profondément démunis.
En tant que chrétien, on ne peut pas traverser une épreuve semblable sans interrogation.
Croire n'exclut pas les questions. Isabelle Verney pratique dans la forme extraordinaire du rite. Elle a connu des interrogations que n'ont peut-être pas tous les catholiques, mais ils pourront certainement se reconnaître dans ses questionnements. Car qui ne s'est jamais demandé pourquoi Dieu permet telle épreuve particulièrement douloureuse ?
En quelques chapitres, elle a voulu aborder tous ces thèmes en relatant aussi les échanges qui l'ont beaucoup aidée. Elle a intitulé ce témoignage « Ma main dans la tienne » en référence au chemin humain, psychologique et spirituel que lui a fait prendre une petite fille partie trop tôt.
A propos d'Isabelle Verney
Âgée de 37 ans, Isabelle Verney est mariée et mère de quatre enfants. Ma main dans la tienne est le récit de la perte de son troisième enfant.